Interview de Chris Wolstenholme par MyRock

Publié : 4 septembre 2013 | 1 commentaire

Par Citizen Erased |

Dans le dernier MyRock, un magazine qui de toute évidence parle de rock, on y découvre une interview exclusive de notre Chris national dans les coulisses du Stade de France le 21 juin dernier!

Voici l’intégrale de l’interview !

La dernière fois que nous nous sommes vu,vous étiez nerveux à l’idée de chanter sur scène. Qu’en est il désormais ? 

C.W : Je pense que ça va. C’est évident qu’à force de le faire, tous les soirs ou presque, on est plus à l’aise. Mais ça peut mettre du temps avant de se sentir légitime dans ce rôle de chanteur. Les premiers mois, je n’étais même pas sûr d’apprécier ce que je faisais sur scène. C’était très étrange comme sentiment. Mais au bout de la quinzième fois, je me suis rendu compte que ça se passait bien! On pense trop dans ces moments là. Comme au fait d’oublier les paroles ou de ne pas être en rythme. Mais dès qu’on se détend et qu’on se dit que ça va aller, tout se déroule à merveille.

 

Même lorsqu’il s’agit d’un stade ? 

C.W ; Je ne vois pas de différence entre jouer dix mille ou quatre-vingt mille personnes. Je ne suis pas plus nerveux devant autant de monde, c’est même l’inverse. Je suis plus facilement mal à l’aise quand on se produit dans des petits espaces, car là, on peut voir le public, les expressions, les regards…C’est assez angoissant, surtout si on se trompe de notes!

 

Vous avez totalement changé de décor, entre la tournée classique et celle des stades. Comment avez-vous travaillé là-dessus ? 

C.W : Cela n’a pas été facile. On voulait garder la pyramide, mais dans un stade ça ne fonctionnait pas, car il n’y a pas de toit. Il a fallu repenser cette partie du décor, et ça a été compliqué car on veut que les concerts en stade soient les plus incroyables de la tournée, mais en même temps, on n’a rien à quoi se raccrocher. Non seulement on doit avoir de nouvelles idées, mais en plus on doit tout réaliser sans se ruiner. D’où l’idée de l’écran géant, décomposé en plusieurs parties, qui nous a permis de totalement repenser la scénographie. Quant à l’immense avancée de scène, on y pensait depuis la dernière tournée. Quand on joue dans un stade, seuls les premiers rangs sont visibles. C’est assez frustrant! Pour voir un maximum de monde et ressentir l’excitation de la foule, on a voulu jouer plus ou moins au milieu de la fosse. Je pense que ces éléments ont permis à cette tournée d’être différente et bien plus spectaculaire que par le passé. Pour les premières dates, on a du travailler très dur pour que tout s’emboîte à la perfection. Notamment Matt et moi, qui passons notre temps à courir sur scène, nous devions nous assurer d’être au bon endroit au bon moment, et ce n’est pas évident. Mais on à la chance d’avoir une équipe très organisée, avec laquelle on s’entend bien, ce qui permet de vivre l’expérience de façon relativement détendue.

 

Niveau organisation, comment vous en sortez-vous avec le changement des morceaux d’un soir à l’autre? 

C.W : C’est très difficile. Surtout lors d’une tournée de ce genre, où certains éléments ne sont pas flexibles. Par exemple, les deux ou trois premières chansons doivent rester les mêmes à cause de l’explosion qui va avec, ou lorsque les acteurs rentrent en jeu, c’est forcément sur un titre en particulier, comme pour « Animals » ou « Blackout« . Du coup, il nous reste une pognée de morceaux qu’on fait tourner, selon les soirs. 

 

Vous vous êtes remis à jouer d’anciens titres, comme « Sunburn » ou « Dead Star »…

C.W : En effet. Cela me fait penser à « Screenager » ou « Hyper Music« , qui n’ont pas été jouées depuis très longtemps, hormis à Reading et Leeds, et qui ne sont pas pour autant passé totalement à la trappe. C’est très difficile comme choix, car à chaque fois qu’on décide de rejouer un ancien morceau, on doit forcément se séparer d’un plus récent. Cela devient vraiment compliqué à gérer pour nous, car il y a de plus en plus de fans de Muse aux goûts différents. Il y a les inconditionnels de « Showbiz« , ceux qui adorent « Origin Of Symmetry« …On essaye d’organiser une setlist équitable qui nous donne également une plaisir à jouer. Il na s’agit pas uniquement de choisir ta chanson préférée, car parfois, ça ne passe pas avec les autres membres du groupe, comme c’est le cas avec « Big Freeze« , qui ne trouve pas sa place dans la tournée pour le moment. Dans un autre genre, nous avons joué « Muscle Museum » en répétition au début de la tournée, et ça n’a pas fonctionné non plus, pour d’autres raisons. Cette chanson n’est plus représentative de ce qu’est Muse actuellement. Cela ne veut pas dire qu’on ne la ressortira plus jamais, mais pour le moment, ça ne marche pas. Si on la jouait prochainement, ce ne serait que pour la nostalgie et les souvenirs qu’elle dégage.

 

Est-ce le cas pour toute la période « Showbiz » ? 

C.W : Non pas du tout! « Sunburn« , par exemple, fonctionne parfaitement! Certainement car ce titre possède des caractéristiques en commun avec d’autres morceaux plus récents. D’ailleurs, si on devait sortir un disque maintenant, « Sunburn » y aurait sa place, mais pas « Muscle Museum ». Et concernant « Escape« , qui a toujours été ma préférée de « Showbiz« , c’est pareil. C’est comme si ce n’était plus le même groupe désormais… En revanche, pour « Dead Star« , c’est assez étrange car où qu’on aille dans le monde, elle fait partie des préférées du public! Dernièrement, avec tous ces messages de fans demandant à ce qu’elle soit jouée, on a fini par craquer. Mais ce qui est drôle, c’est que quand on la joue, il doit y avoir deux mille personnes qui deviennent dingues, et les autres qui ne bougent pas et se demandent ce qui se passe! Vu qu’elle n’est pas sur un disque, elle n’est pas si connue que ça… C’est assez étrange comme expérience. 

 

Pour finir, quels sont vos plans, après cette tournée ? 

C.W : Je ne suis pas sûr qu’on fera des festivals l’an prochain, car on compte bien se mettre à l’écriture de notre nouvel album. On a déjà pas mal d’idées en stock!

  Merci Roseline


One Comment

  1. Super interview de Chris comme d’habitude. C’est le seul des trois à aller vraiment au fond des choses et d’expliquer véritablement tout.
    Ce qu’il dit sur la tracklist est vraiment génial par exemple

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